samedi 6 décembre 2008

GRAN TURISMO 4 : en approche de la dernière ligne droite ?

Inutile de mettre à jour mon précédent billet, car entre temps, j'ai fait le Premium Sport Lounge ainsi que le Real Circuit Tour (eh oui, je me suis payé la Pesca entre temps). L'occasion pour dire qu'une seule grille fonctionnait pour les 200 points "faciles" : la deuxième en Premium Sport Lounge et la cinquième dans le Real Circuit Tour.

"Qu'est-ce que c'est que cette histoire de deuxième ou de cinquième grille ?" C'est une théorie que j'ai développé sur le GT4FR, en gros les grilles, qui ne sont que rarement les même d'une tentative à l'autre, se présentent avec un ordre défini ce qui permet de choisir la bonne en "comptant" le nombre de "tentatives" (de présentations à une course donnée).

Ayant fait ces deux "championnats" (en fait en courses simples), il ne me reste plus que le Formula GT dans le Hall extrême, les 1000 miles dans le hall européen, ainsi que la moitié des courses d'endurance (dont les 4h en roadster, les 9h de Tsukuba, les 24h du Mans II et les 24h du Nürbürgring). voici le détail de ma progression, en photo amateur :


S'il y a parmi
vous des hauts scores A-Spec aux alentours de Paris n'ayant rien de prévu pour Noël (voire pour la semaine de Noël), je vous invite alors participer (en tant qu'équiper, pas spectateur) à mes deux courses restantes aux deux tours d'horloge ;-)
(Je suis peut-être trop exigeant dans mes conditions, je crois que je vais devoir les faire tout seul).
Si ça peut motiver certains je vous rappel que je joue sur un écran Full-HD avec une sono 5.1 certifiée THX, le tout avec un G25 monté sur siège baquet !

mardi 11 novembre 2008

GRAN TURISMO 4 : où en suis en début de fin d'année ?

Les études, c'est dur !

Entre deux "pétages de plomb" (l'un début juin, le deuxième j'en sors depuis quelques jours), j'avais complètement abandonné le jeu sur console, laissant s'accumuler une quantité affolante de poussière sur ma console, ma sono, mon volant, etc...

Je m'imaginais donc incapable de reprendre Gran Turismo 4 à un tel niveau de difficulté, du moins avant de sortir de mes études. Une tentative de reprise m'en avais convaincu

Le déclic s'est produit il y a peu : mon G25 souffrait d'un dysfonctionnement au niveau des palettes de changement de vitesse, c'était très génant pour utiliser la F1 dans Gran Turismo 5 Prologue. Ayant connu une période avec plus de temps libre que d'habitue, j'ai décidé de m'occuper de mes produits qui nécessitait un SAV (mon volant donc, mais aussi l'iPod que la fnac m'avait volé). Si je n'ai toujours récupéré mon iPod, j'ai pu en revanche faire échanger mon volant contre un tout neuf, il me fallait donc l'étrenner...C'est comme ça que la magie a recommencé à opérer.

J'ai donc commencé par reprendre Gran Turismo 5 Prologue, et grâce à la mise à jour qui permettait de gagner plus de crédits par victoire, j'ai pu atteindre mon objectif, c'est-à-dire acheter tout les véhicules du jeu. Au passage, j'ai fait toutes les courses "constructeur", j'ai donc "fini" le jeu (il n'y a pas de statut pour confirmer, hélas..), et j'ai commencé ce que je souhaitais commencer il y a plus d'un an, les contre-la-montre ("CLM" pour les intîmes), je participe au 555 Trophy.

Parallèlement, je me suis débloqué d'une simplicité étonnante de la 8ème course du Dream Car Championship (au Mans), course que j'estimais infaisable car il fallait gagner contre une GT40 LM et une XJ220 Race Car au moyen d'une modeste Mercedes 190 E Touring Car...Le pire c'est que je n'ai même pas eu besoin de truquer les qualifs !

Avant d'attaquer la Polyphony Digital Cup qui me démangeait avec cause de l'humiliation à coup de Dodge RAM (là encore, merci GT4FR !), j'ai fait le Gran Turismo All Star, "les mains dans les poches", me voici à l'attaque du Premium Sport Lounge, plus corsé car sans qualif, où il faut battre une SLR au moyen d'une M3, toujours pour ces satanés 200 points A-Spec. Après ça, Formula GT Championship, les 1000 miles, 7 courses d'endurances et j'aurais fini !

Je posterais mon statut plus tard, car, changement de matériel oblige, il m'est impossible de récupérer "simplement" mes captures d'écran sous Gran Turismo 4 (ah, tout était plus simple du temps de l'analogique =), je vais devoir me résigner à la très archaïque photo d'écran...

À ce jour, j'en suis donc à 93% pile, et 98 887 points. Le Premium Sport Lounge le Real Circuit Tour (quand j'aurais suffisament de sous-sous pour la Pescarolo), vont me faire rentrer dans le club très fermé (mais de plus en plus ouvert...) des 100 000 points A-Spec. Si seulement je pouvais le faire avant demain...

D'après mes prévision, une fois ma partie terminée, il me faudra pas mal de boulot pour recoller aux 110 000 points A-Spec, car au mieux je serais autour des 108 000 points. Va falloir que je reprenne un sacré paquet de courses constreur, dur dur !

lundi 21 avril 2008

GRAN TURISMO 4 : Le point fin avril

À peine les vacances commencées, me voilà déjà en plein dans la chasse aux points A-Spec !
Voici mon statut, au sortir de l'interminable hall constructeurs avec ses 205 courses dont les points se méritent plus qu'ils ne s'obtiennent :




Si le maximum théorique s'y situe à 41000 points, seuls 39713 points sont possibles (soit une moyenne d'un peu moins de 194 points par course), et je n'en pris que 35495 (soit en moyenne 173 points par course....y a de la marge).

Pourquoi j'en reste là (du moins, pour le moment) ? Par manque de temps, tout simplement. Certaines courses étaient à ma portée, mais nécessitaient un "entraînement" préalable. D'autres ne laissaient qu'une seule issue gagnante et il fallait apprendre par cœur son rôle pour avoir une chance de s'imposer. De plus, il me fallait faire vite si je voulais commencer Gran Turismo HD et Gran Turismo 5 Prologue.

EDIT du 23/04/2008 : J'ai commencé le championnat du monde, mais je "bloque" sur la troisième et plus difficile course de ce championnat, celle de Hong Kong. Comme je suis sur des course à 190 points "full stock", je mise sur une course sans arrêt pour gagner. Mais à Hong Kong, avec leurs pneus durs, mes adversaires sont si redoutables que je ne sais pas si j'ai des chances de m'imposer si je les laisse filer.

Voici mon statut Time Tracker :



Non, il ne m'a pas fallu 150 heures pour finir ce hall constructeur, et non je n'ai pas fait les courses d'endurance manquantes. J'ai juste envoyé Benoît au Driving Parc pour m'user quelques véhicules. Pour certains modèles, j'ai même été prévoyant. D'autre comme la 2CV, l'A3 et l'Europa, m'ont permis de grappiller des points supplémentaires.

Pour le détail des points, je le ferais figurer à la fin du championnat du monde, car j'ai découvert d'autres erreurs dans mon tableau qui est de moins en moins significatif.

EDIT du 24 avril : j'ai remporté Hong Kong, avec une stratégie pour le moins osée. Mes contraintes : commencer la course en pneus super durs ; bloquer la C9 et la R92CP pendant toute la course (18 tours) ou pendant 6-8 tours pour chausser ensuite des pneus durs (et faire un arrêt,comme elles) : infaisable. Ma solution, quitte à m'arrêter, fut de faire 2 arrêts et chausser des pneus moyens. Je me suis donc arrêté au premier et au dixième tour ! Toute la course fut un sprint pour maintenir puis réduire l'écart (en moyens, je suis plus rapide d'environ une seconde, et un arrêt en coûte 28 environs). J'ai du, pour rendre la chose possible, 1 - choisir mon dauphin (ou ma dauphine, la R92CP, en bloquant la C9 dans son tour qualif'), et 2- miser sur mon non ravitaillement lors de mes arrêt (alors que les autres font le plein systématiquement - pas malin !).


Je vais pouvoir continuer le championnat....

dimanche 9 mars 2008

GRAN TURISMO 4 : Le point début mars

Au sortir de ma semaine (en fait de mes trois jours) de jeu, voilà où en est ma partie :



72,8% avec 78110 points A-Spec, le tout en trois jours (grosso modo), autant dire que je n'ai pas chômé. J'ai d'ailleurs fait roulé benôit pour me faire gagner de l'argent, mais avec l'Abt TT-R cette fois, et dans le championnat DTM. Cette méthode, que je juge plus efficace, a même fait gagné de l'expérience à Benoit.

Autre recours, et autre catégorie : l'usure. Je viens d'user une Lotus Elan, pour les besoin du championnat des classiques Lotus. Première constatation (hiérarchiquement parlant, temporellement la dernière puisque je le remarque à l'instant), le fait de faire faire des tours du circuit d'essai au Benoit n'apparait pas dans les statistiques, et c'est un bon point car je trouve qu'il a assez roulé comme (5000 km de plus que moi). Moi qui m'était retenu dans le principe, je
viens de perdre 25 points (5 par course) pour n'avoir pas fait les 4000 à 6000 km restants pour finir de l'user.
Mais le plus impressionnant, c'est le temps que prend une telle usure : il m'a fallu plus de 11 heures pour faire à peine 5000km, c'est pas mal, me direz vous, car moi même j'en aurais pris le triple. Mais quand je pense à tous les véhicules qui doivent y passer (plus d'une quinzaine, 19 si veux aller jusqu'au bout...), je constate que là encore le temps me manque.

Bon...un petit coup de Time Tracker pour récapituler le tout ?

La distribution des points est la suivante, à 289 points près (désolé, la précision se perd décidément...) :

Hall Débutant 6800 6800
Hall Professionnel 7290 9600
Hall Extrême 0 11800
Hall Endurance 1600 3200
Hall Courses en Amérique 2800 2800
Hall Courses au Japon 7000 7000
Hall Courses en Europe 8615 9600
Hall Conditions Spéciales 12600 12600
Hall Constructeur 22416 39713 41000
Missions de pilotage 8500 8500
Coupe Familiale 200 200

TOTAL 77821 111813 (Max théorique 113100)

Remarquez que j'ai décidé d'inaugurer mon G25 par "Mission Impossible" (baptisée pour l'occasion "Mission Impossible : IMPOSSIBLE II"), et mon manque de pratique de ces deux semaines sans volant, ajouté à d'autres problèmes d'ordre personnel, ont marqué ma "durée de progression". Dans la foulé, j'ai fait la coupe familiale : si cela fût "long", c'est que j'ai compter le temps passer à choisir le circuit le plus facile pour ce défi, de faire une course à 199 point pour avoir touché à mes réglages, et de la recommencer.

Je me suis mis sur le hall constructeur, il est très révélateur. J'ai décidé d'adopter une progression ordonnée, calqué sur le tableau de GT4 FR. Mon objectif final étant de terminer le jeu en apothéose après le Championnat Formule GT, je dois me "débarrasser" de tout ce qui n'est pas dans le hall extrême avant de commence le hall extrême. Cela passe donc par finir toutes les courses du hall constructeur. Pour les 1000 miles et les endurances, je verrais en temps voulu.

Il me reste 17 défis dans le hall constructeur. Les deux prochains seront chez Mercedes-Benz, et l'un d'eux nécessite d'être fait une fois pour gagner le véhicule adéquat (la 300 SL en l'occurrence). C'est Benoit qui se chargera de la première (je ne l'ai pas fait car je ne voulais pas lui attribuer une part de mon pourcentage de progression, et je tenais à faire mon passage chez Mercedes-Benz en une fois, j'avais pas le temps).

Selon mes estimations, il me faudra plus de 17h pour terminer ce hall (en prenant en moyenne une heure par défi, sachant qu'il y en a de trois courses et d'autres au niveau B International, en cinq courses longues, et que l'on gagne rarement du premier coup). Viendront ensuite les 16h des 1000 miles (à supposer que je passe 4h par course, et que donc je ne me casse pas la tête pour le faire à 200 points par course, mais à un niveau beaucoup plus abordable, et raisonnablement généreux en points A-Spec). Puis ce seront les 62h d'endurance (les deux course aux deux tours d'horloge, les 9h de Tsukuba, les 4 h dans le Nürbür, les 4h en MX-5, l'heure du Super Speedway, les 200 miles de Laguna Seca et d'El Captain). Je terminerais enfin par le hall extrême (dont le Formule GT représente à lui seul plus de 23h, à raison d'un peu plus d'1h30 par course).

Voilà où j'en suis avant la reprise des cours, cela justifie amplement pourquoi je n'ai toujours pas commencé Gran Turismo HD.

samedi 1 mars 2008

GRAN TURISMO 4 : Le DFP a son remplaçant !

Bonjour à tous !

C'est les vacances, et il faut en profiter. En profiter pour réviser, mais aussi pour avancer ma nouvelle partie.

Et l'urgence est là : Gran Turismo 5 Prologue sort dans deux semaines, bon je pense qu'à ce stade il n'est plus réaliste d'espérer terminer ma nouvelle partie avant. Néanmoins il me faut l'avancer.

Je me suis donc recherché dans l'urgence un remplaçant pour occuper cette deuxième semaine. À peine sortié de ma semaine thématique de la Science Académie, j'ai foncé vers les magasins susceptibles d'avoir mon volant. Acheter un DFP au prix de la la PS2, je l'ai fait une fois, je ne le ferais pas deux. Alors je me suis mis en quête du G25, à peine plus cher, bien qu'étant "le meilleur volant au monde".

Ma soirée à courir tout Paris s'avéra vaine, aucun scoregame ni micromania ne semblait l'avoir vendu. j'ai même failli m'abaisser à l'acheter à la fnac (ceux-là même qui m'ont volé mon iPod l'an dernier). Heureusement, il y était hors de prix (300€).

Au final, j'ai attendu le lendemain, et 'ai pris le dernier exemplaire de chez LCDI (seule boutique de montgallet à le vendre, mais bien sûr, Surcouf est hors avec son prix à la limite de la correction). Y avait-il une pénurie de G25 ? Une vendeuse de Montgallet m'a expliqué qu'en ce moment, il se tenait une série de salon dans l'informatique, et l'un d'eux, touchant le jeu vidéo de près, pouvait expliquer le désintérêt envers les produits existants. Quoiqu'il en soit, j'ai mon G25, et je vais pouvoir continuer ma partie !

lundi 11 février 2008

GRAN TURISMO 4 : Le point début février

Maintenant, faisons un rapide point sur ma partie :


63,4%, pour 69131 points A-Spec. Que dire de plus, sinon que j'ai beau avoir dépassé ma partie précédente, le plus dur (et le plus long !) reste à faire. Et ça se résume très bien : l'autre moitié des courses d'endurance (dont les 24H du Mans et les 24H du Nürbürgring...), et tout le hall extrême, avec ses courses de 40 à 80 km, dans des championnats de 10 courses voire plus, et une bonne partie du hall constructeur !
Entre temps, il m'a fallu commencer à préparer l'avenir, à savoir comment m'occuper des courses pas courues au score max. J'ai lancé une vaste campagne de recensement de mes points A-Spec, et de leur répartition. Ce ne fut pas si difficile que ça. D'ailleurs, je compte le recensement dans Time Tracker, que je vous affiche à nouveau :


Et enfin, pour couronner le tout, un détail de ma répartition de mon score A-Spec (à 109 points près)

Hall Débutant 6800 6800
Hall Professionnel 7290 9600
Hall Extrême 0 11800
Hall Endurance 1600 3200
Hall Courses en Amérique 2800 2800
Hall Courses au Japon 7000 7000
Hall Courses en Europe 8615 9600
Hall Conditions Spéciales 12600 12600
Hall Constructeur 13945 39713 41000
Missions de pilotage 8250 8500
Coupe Familiale 22 200

TOTAL 68922 111813 (Max théorique 113100)

Bon je sais...Vous allez me dire tout de suite : "Mais c'est quoi ce pilote qui a fini le jeu une fois et qui n'est même pas fichu de finir les missions de pilotages avant de passer aux choses sérieuses ?"
En fait, c'est qu'il est de tradition que je tourne un film en "direct-live de ma tentative", qui justement s'appelle "Mission Impossible", en hommage à la mission digne de ce nom. Seulement voilà, j'ai eu la paresse d'installer et de paramétrer le programme qui gère ça (Windows Media Coder), surtout que je suis sous MacOS maintenant. Donc je vous réserve "Mission Impossible : IMPOSSIBLE II" pour très bientôt.

De même pour la coupe familiale, les 200 points les plus faciles à gagner, ben je les ai tout simplement oublié (merci le recensement =).

Bon, à bientôt j'espère pour des nouvelles sur ma partie (même si pour le moment, ça ne va pas trop le faire).

GRAN TURISMO 4 : Le DFP et moi, c'est fini !

Bonjour à tous,

Je vous reporte la mauvaise nouvelle du week-end, concernant ma partie de GT4.

Comme vous le saviez déjà, mon volant n'était pas au mieux de sa forme, il suffit de voir mon récit sur les 24h du Mans pour s'en convaincre.

Et bien là, ce week-end, il était carrément agonisant (toujours le pédalier)....Au point que je n'arrivais plus à rester sur la piste. J'ai en effet tenter les 4h du Nürbürgring, avec une GSX-R/4 chaussé de pneus normaux économiques, afin de limiter le lest pour la course. Et avec ma grille super facile (RX-8, M3, Mustang SVT Cobra-R, Lancer Evo VIII et NSX Type-S), et une RX-8 qui faisait du 8min15 au mieux, j'arrivais à perdre du temps sur elle...

Or sans cette course, pas de Chaparral 2D Race Car. Et sans 2D Race Car, pas de Championnat du monde à 200points par course.

Et sans Championnat du Monde, pas de course en Extrême...

Du coup, comment dire...Je suis un peu bloqué. Ces conditions sont plus que frustantes, alors autant ne pas se forcer. Je reprendrais lorsque j'aurais plus de temps, et un volant en état de fonctionner...

vendredi 4 janvier 2008

GRAN TURISMO 4 : Les 24h du Mans...épilogue

Bonjour à tous,

Euh oui il serait peut-être temps de faire le point...

La course sur le plan humain ? Vous l'avez sans doute deviné, mais je vais être plus précis.

Je devais revenir pour 7h, bien je me suis dit qu'il faudrait peut-être que je me prenne un petit déjeuner (avec du café...), ce qui repoussait ma prochaine fenêtre à 9 environ. Seulement voilà, après 19h de course, nous étions premiers avec un écart qui variait toujours de 15secondes à une minute environ. J'en avais marre. Je ne pouvais plus supporter la pression. Il me fallait enchainer plusieurs relais pour nous mettre à l'abri...maintenant, et pas au relais suivant.

Lorsque Wiliam devait prendre la relève, bien j'ai du continuer car il était fatigué. Il plongea dans une sieste qui durera tout le reste de la matinée. 9h-10h fut un créneau horaire particulièrement difficile, car je ressentais le sommeil et le besoin de dormir. C'est ainsi que je fis plusieurs tout-droit, au secteur dunlop, au chicanes des hunaudières, à Mulsanne, à Arnage, presqu'aucun secteur du circuit ne fut oublié. Pourtant j'avais trouvé la solution : chanter. Chanter les chansons de la bande son était un moyen particulièrement efficace pour me tenir éveillé, n'en déplaise à Wiliam. Seulement, là encore il y avait un hic : je connaissais tellement bien les paroles (ainsi que les articulations instrumentales...), que chanter était devenu un automatisme, je pouvais donc dormir en chantant, et me réveiller dans le mur de pneu de l'un des deux chicanes.

Mais comment en suis-je arrivé là ? Lutter pour m'envoler dans une course "à peine plus difficile que les deux courses aux 300km"(Grand Valley et Tokyo R246)...C'est que dans les faits, c'était un défi à plus d'un titre. Si j'ai réussi (je ne sais trop comment) à faire accepter cette course par mes parents, je l'ai difficilement faite accepté à mon volant. Ce dernier a déjà un Gran Turismo 4 à son actif (c'est dire), en enchainer un deuxième, ce n'est pas donné à tous les volants, même à un Driving Force Pro ! J'ai de nombreux soucis avec le pédalier. Ayant plus de 50 000 km dans les pattes, le pauvre pédalier ne fait plus tout à fait ce qu'on lui demande. Certes, il accélère quand on écrase la droite (quoiqu'il demeure très difficile d'atteindre les 100%, on on tourne plus autour de 95-97%), il freine bien aussi lorsque l'on freine, et cette fois à 100%, voire plus...Il arrive en effet que le volant freine tout seul, et pas forcément à bon escient.
j'appréhendai la course pour cette raison. Car 24h, cela aurait fait long pour lui comme pour nous. Supporter ces freinages intempestifs, surtout lorsque l'on est au bord de la défaite, est particulièrement éprouvant, en témoigne mes recherches d'un DFP de remplacement, pendant la course. Ceci dit, Malgré les crasses qu'il m'a fait récemment, il doit tout de même son salut à son œuvre (ou notre œuvre commune). C'est avec lui, je vous le rappelle, que j'ai fini Gran Turismo 4.

C'est donc avec un certain soulagement que je mis au point un système pour empêcher cela (j'ai oublié de le rajouter dans la partie anecdotes d'ailleurs) : un système de maintient en position haute, composé d'un jeu d'élastiques annulaires serrant les deux pédales, avec la partie inférieur passant sous les coudes de ces dernières ; ce jeu était tiré vers l'arrière par un lacet qui passait sous le pédalier pour son maintient, et qui gênait bien les pieds (avec le manque d'habitude ce genre de présence...), cela a très bien marché les quatre premières heures, puis a totalement dégradé les réactions du pédalier, ce qui nous obligea à les couper (
d'ailleurs mes pieds ont eu chaud durant la manœuvre !)

Si, avec le temps, j'ai appris à faire avec les nouveaux caprices de mon outil de jeu, ce n'est pas le cas de mon cousin, qui ne passe pas sa vie sur les Gran Turismo. Aussi il était bien difficile de composer avec de tels manies, même si au final, c'est lui qui a compris comment limiter ce phénomène : relâcher la pédale de frein d'un coup sec. C'est sans doute grâce à cela que j'ai pu limiter mes pertes de temps dans mes relais. Mais ce geste "simple" fut d'un apprentissage délicat, en conditions de courses, au volant d'une 787B de 700ch, à des freinage à 350 km/h.

11h : c'est le début du réveil, un défi me revient alors : boucler la course en 400 tours. La C9 et ses 950ch pour 900 kg ne me laissait pas le choix, c'était 399 tours minimum. En revanche, 400 tours revenait à lui prendre 5 ou 6 minutes d'avance environ. Et comme j'aime les chiffres ronds, je n'ai pas pu résister à la tentation, et j'ai tout donné pour y parvenir (ce qui m'obligea à terminer la course). Mais que ce soit à plus d'une heure ou à moins de 10 minutes, j'étais incapable de dire si j'allais y arriver...Surtout que cela m'obligeait à faire 10 tours dans mon dernier relais. La panne sèche me guettais dans mon attaque à outrance. Le 400 ème tour fut franchi à 23h58min environ, et parcouru en près de 6 minutes. Ma course était donc l'une des plus longues courses des 24h du Mans. Impossible de m'arranger pour franchir la ligne quelques secondes après les 24h, car mes 7L et ma C9 ne l'entendaient pas cette oreille.

Puis, le début de la fin, je termine la course sans cérémonie, et m'empresse de sauvegarder pour ne pas perdre le bénéfice de notre dur labeur. Et je retourne sous Mac OS...Je n'ai pas l'impression d'être fatigué, ni d'avoir sommeil, et ce malgré un retard de sommeil datant d'avant la course ! Il faut dire que mon "traitement" au café était sagement calculé...Je me suis préparé un traitement préventif, à savoir un traitement qui joue sur l'interaction de la caféine et de l'adénosine. Comme l'adénosine est un neuro-médiateur dont l'accumulation suit la pression de sommeil (accumulation linéaire commencée à chaque phase de veille), prendre du café à mon réveil, puis à des intervalles de temps réguliers peu après retarde cette accumulation. À 22h, après huit heures de course, j'avais comme l'impression de sortir du lit. L'objectif était de faire durer au moins une bonne vingtaine d'heure (retarder l'apparition du seuil critique d'adénosine), histoire de me coucher après le lever du soleil. Certes, ma sièste en serait de moins bonne qualité (du fait du calage de l'horloge biologique sur ce repère de luminosité), mais au moins, le simple fait de "dormir" me fait bénéficier de la décroissante exponentielle de ce taux d'adénosine (eh oui, c'est comme ça que ça se passe ^^), histoire de faire une remise à zéro en très peu de temps et à finir la course sans café.

Comme vous l'avez vu, ça ne s'est passé comme prévu.

Ma course s'est donc déroulée pratiquement dans les pires situations envisageables. Si c'était à refaire, ce serait "oui" hésitation !

Là encore il y a un "mais". Car le père a été très généreux en m'offrant un cadeau que je n'osais même pas en formuler la demande (à savoir un cousin qui serait suffisamment talentueux ET courageux pour faire les 24h du Mans avec moi). Et rien que pour cela, oui, Inès, je pense que finalement tu as raison, le père existe peut-être. Mais il ne m'a offert qu'un cousin remplissant ces conditions, alors que Gran Turismo 4 comporte trois courses "aux deux tours d'horloge". Si bien que, contrairement à ma nouvelle montre, et conformément à mon autre fardeau de cadeau, celui-ci avait un quelque chose d'inachevé, d'incomplet. Je vais devoir bloquer deux week-end pour me farcir les deux autres...

Quoiqu'il en soit, cette course fut une formidable aventure humaine, une extraordinaire expérience de dépassement de soi. Cela vaut la peine d'être vécue au moins une fois dans sa vie.

Ceci dit, petit avertissement : si je n 'avait pas sommeil au sortir de ces 24heures de folie, je n'en demeurais pas loin fatigué, endolori, meurtri. Autant vous dire que je n'ai pas connu de réveillon. Il m'a fallu tout le temps qui s'est écoulé depuis la fin de cette course à ce soir, pour récupérer (c'est pour ça que je n'ai pas posté plus tôt). De plus, "moi qui ne suis jamais malade", j'étais tellement affaibli que j'ai bêtement attrapé froid, à peine après avoir repris le boulot. Si l'aventure vous tente, laissez-vous quelques jours pour récupérer.

Cette course étant faite, il me reste une bonne moitié de courses d'endurance à terminer...Et j'ai une échéance, l'arrivée de Gran Turismo 5. Cela ne va pas être facile à gérer, je vais devoir courir encore ce weekend comme à bien d'autres. Je pense aux 9h de Tsukuba (la plus longue hors 24h) et au 4h du Nürbürgring qui me bloque pour le championnat du monde. J'ai encore quelques heures pour me décider.